L’absorption de la lumière par la plante

Rouge Engineered Designs

La qualité du spectre reçu par la plante impacte sa vitesse de croissance, son apparence et ses réactions hormonales. Un spectre adapté à vos cultures permettra toujours d’optimiser les consommations énergétiques ainsi que les rendements et la qualité de vos productions.

Tous les végétaux absorbent les rayonnements lumineux à proximité pour croître, sans différentiation entre une source naturelle comme le soleil ou artificielle comme l’éclairage LED. Les plantes ont évolué des millions d’années sous la lumière solaire et sont capables d’absorber la plupart des longueurs d’ondes qui y sont présentes. Elles tirent le principal de leur énergie entre 400 et 700 nm. C’est ce que l’on appelle le spectre PAR (Rayonnement Photosynthétiquement Actif) qui est devenu la mesure standard pour l’horticulture.

La courbe d’absorption de Mc Cree

En réalité, toutes les longueurs d’ondes dans le spectre PAR ne sont pas absorbées de la même manière. C’est ce qu’ont mis en évidence les travaux de Mc Cree qui caractérisent l’activité photosynthétique en fonction de chaque longueur d’onde.

Figure 1 : Courbe d’absorption de Mc Cree avec la courbe PAR

Cette courbe d’absorption de Mc Cree nous révèle que :

• La couleur rouge entre 570 et 700 nm est la plus absorbée, avec un pic d’absorption majeur à 660 nm de la chlorophylle A et 645 nm de la chlorophylle B.

• La lumière bleue entre 400 et 470 nm et la lumière verte entre 470 et 570 nm sont aussi très fortement absorbées.

• Les plantes absorbent aussi des longueurs d’ondes au-delà du spectre PAR comme les ultraviolets (300 à 400 nm) et les infrarouges (700 à 800 nm).

Nous attirons votre attention sur le fait que cette courbe d’absorption de Mc Cree n’est qu’un indicateur. En réalité, l’absorption de la lumière varie en fonction de l’espèce et du stade de développement du végétal. Dans certains cas, l’intensité lumineuse peut même saturer certains photorécepteurs et changer ce spectre d’absorption.

Si l’on s’intéresse plus en détail à ce phénomène, nous remarquons que les plantes absorbent la lumière sous deux formes distinctes : la lumière photosynthétique et la lumière photosignalétique.

La partie 2 de cette série traitera la lumière photosynthétique et la partie 3 de la lumière photosignalétique.

Définitions

Photorécepteur : Cellule réceptrice des stimuli lumineux.

Abréviations :

nm : nanomètre (10-9 mètres)

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Camille Li-Marchetti
Responsable R&D photobiologie externe
camille.limarchetti@horticulture.red
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